Combattre la maladie rénale
Combattre la maladie rénale
Bien des animaux de compagnie sont atteints de dysfonctionnement rénal durant leur vie. Et le risque que votre chien en souffre s’accroît avec l’âge.
Bien qu’il n’existe pas de remède pour guérir l’insuffisance rénale chronique, les vétérinaires cherchent à prolonger la durée de vie le plus longtemps possible en ralentissant la progression de la maladie à l’aide d’une nutrition appropriée – pour procurer une qualité de vie optimale.
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Évaluation de la fonction rénale
De nombreux animaux de compagnie sont atteints de dysfonctionnement rénal —et le risque s’accroît avec l’âge. Pour mesurer la perte de fonction rénale, il existe différentes analyses de laboratoire.
L’azotémie
L’urémie
Réimprimé avec la permission de l'Association canadienne des médecins vétérinaires Article provenant de Hill's Les taux que votre vétérinaire vous rapporte peuvent être exprimés en unités de mesure anglo-saxonne/américaine, ou en unités du SI/système métrique. Les résultats peuvent porter à confusion si vous faites des lectures sur le sujet, d’autant plus que le système métrique n’est pas l’équivalent du Système international d’unités (SI), malgré que de nombreuses sources les présentent comme synonymes. Dans les rapports d’analyse, les taux de concentration apparaissent en mg (mg/dL) ou, selon le SI, en milli/micromole (mmol/L ou umol/L, d’après les quantités). Ce qui importe pour les patients, ce n’est pas seulement les valeurs absolues mais les tendances. La réponse à une thérapie telle que la fluidothérapie intraveineuse se mesure par la diminution des valeurs dans un délai de 2, 48 et 72 heures, puis par une observation continue durant les semaines et les mois qui suivent. La créatinine est jugée plus importante à évaluer que le BUN car l’azote sanguin est davantage influencé par le moment de la prise de l’échantillon (après un repas ou à jeun). D’autres paramètres sanguins, comme le potassium, le calcium et le phosphore, se révèlent aussi importants et il faut les mesurer. Même si on pourrait souhaiter qu’une analyse de laboratoire puisse permettre un pronostic sûr, en réalité c’est la réponse au traitement et les effets systémiques qui nous le procurent, puisque certains animaux réagissent bien au traitement alors que d’autres, présentant des valeurs plus normales à l’analyse, n’y répondent pas bien. En règle générale, des taux plus élevés de CREAT et de phosphore aggravent le pronostic, mais on ne peut s’y fier à cent pour cent puisque la défaillance peut être causée par différents processus pathogéniques. Par ailleurs, des effets systémiques peuvent compliquer le pronostic, par exemple une tension artérielle élevée, l’anémie, des troubles du métabolisme du calcium, une infection, ainsi que des problèmes médicaux ou anatomiques concomitants. Parlez à votre vétérinaire si le diagnostic des maladies rénales est un sujet qui vous préoccupe, ou si vous avez des questions sur les tests à faire subir à votre animal ou sur sa réaction aux moyens de contrôle.
Une fois que les valeurs de BUN et de CREAT dépassent les limites normales, c’est signe qu’approximativement 75 % des néphrons chez le chien et 80 % chez le chat ne fonctionnent plus correctement. Il faut qu’environ 66 % des deux reins soient endommagés pour que se manifestent les moindres signes cliniques. Il existe aussi une étiologie (cause) pré et post-rénale de l’azotémie; c’est pourquoi il faut procéder à l’évaluation du patient avec une certaine diligence.
La maladie rénale chronique figure au premier rang des affections. Dans ce cas, les résultats d’analyses sont souvent normaux. L’insuffisance rénale chronique est ce stade où un rein (ou les deux) n’est plus normal, mais où les néphrons restants, qui filtrent les déchets du sang, sont encore capables de travailler doublement pour aider à garder l’animal dans un état relativement normal. La défaillance rénale chronique suit la phase d’insuffisance et elle se manifeste quand les néphrons qui restent, épuisés, ne peuvent plus suffire à la demande de filtration; ils commencent alors à mourir les uns après les autres. L’état général de santé se détériore, puis la défaillance rénale complète aboutit à la mort.
Lorsqu’on traite l’insuffisance rénale chronique, le but n’est pas la guérison puisque c’est impossible. On cherche plutôt à prolonger la durée de vie le plus possible, en procurant une qualité de vie optimale. On vise en fait à retarder la progression de la maladie. Pour suivre cette progression, on utilise des analyses de laboratoire.
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